Chasseur de monstres, conteur, écrivain, scénariste et père de famille (pas nécessairement dans cet ordre), Pierre-Luc Lafrance est né à Québec en 1979. Après avoir vécu deux ans au Yukon, il est de retour dans sa ville natale en 2015.
Il a publié sa première nouvelle fantastique en 1998 et a depuis publié régulièrement dans les genres de l’imaginaire. Il a écrit huit livres pour adultes et pour adolescents ainsi qu’une quarantaine de nouvelles littéraires qui ont été publiés autant au Québec qu’en France, en Belgique ou en Espagne.
En 2004, son premier roman pour adolescents, Y a-t-il un héros dans la salle ?, est publié. L’année suivante, il a publié Princesse à enlever. Il a revisité cet univers 2n 1007 avec Y a-t-il un héros dans la salle no 2? Ces trois romans, ainsi que certaines de ses nouvelles, font partie de son univers de fantasy humoristique. En fait, selon l’auteur, il s’agit de contes d’humains : des histoires qui parodient les éléments de nos contes classiques en donnant le point de vue des fées. Les grands travers de notre société sont ainsi tournés en dérision.
Pour adolescents, il a aussi publié Le Pays des Yeux-Morts (2005), Mary la sanglante (2006) et L’Ombre de la bête (2010).
Sinon, pour adultes, il a publié L’Arracheur de rêves (2008 et réédition en 2015) et Faits divers et autres curiosités (2015). Il a aussi participé à plusieurs collectifs dont Agonies (2011), Écorché (2015) et Horrificorama (2018).
Prix et distinctions
En 1998, il a obtenu le 3e prix ex æquo au concours de nouvelles de la revue Stop (Le Masque de Méduse). L’année suivante, il obtenait le 1er prix du concours de nouvelles de l’Université Laval (Chambre 308), il a aussi été finaliste du New Fiction Award, avec le texte Berlin rêvé.
À l’automne 2014, un de ses textes, Le lendemain, les gens parleront de folie collective, a été sélectionné dans l’anthologie Dix ans d’éternité qui célèbre les dix ans de la revue Brins d’éternité. Il fait aussi partie des 40 auteurs sélectionnés pour le numéro 192 de la revue Solaris qui souligne les 40 ans de la publication avec autant d’auteurs qui signent chacun une micro-nouvelle de 750 mots.
Enfin en 2016, il a gagné le prix Alibis avec la nouvelle policière Le cri des fillettes mortes.