Qu’il s’agisse de fabrication ou de réparation de guitare, de didgeridoo, ou qu’importe l’instrument, j’ai beaucoup de plaisir à travailler au “service” de la musique et des musiciens en général.
Je pense que la musique possède un pouvoir social très fort et rassembleur, qu’elle permet une forme d’expression artistique unique, et que distillée par le temps, elle témoigne de cultures présentes ou passées.
C’est en cela que je me sens luthier, je veux inspirer des musiciens avec mes travaux.
Grâce à ma formation à l’École Nationale de Lutherie de Québec, en lutherie guitare( juin 2014), j’ai acquis de solides compétences dans le travail du bois, l’utilisation des machines et des outils, la conception, le vernis ainsi que des notions acoustiques importantes. J’y ai également créer l’idée de mon atelier et de mon profil artisan.
Depuis, j’ai continué à expérimenter ces connaissances, à apprendre de nouvelles techniques pour créer mon propre lexique sur mesure du travail du bois.
Chaque type d’instrument que je fabrique représente pour moi un enseignement propre et particulier.Pour le didgeridoo, ç aura été la fabrication tout terrain.
Pour certaines étapes (et minimum 6mois par année) j’ai besoin d’un atelier pour travailler sinon excepté pour la coupe et le vernis, mes projets s’adaptent toujours à mon environnement.
Peu importe leur taille, je suis toujours la même procédure pour fabriquer un didgeridoo, en revanche pour ce qui est de la symbolique et des ornementations, je cherche à créer une oeuvre unique à chaque fois.
Mes réflexions évoluent constamment d’un instrument à l’autre mais les thèmes restes souvent les mêmes, la musique, l’histoire, des musiciens inspirants qui m’ont marqué, des éléments d’autres instruments ou des techniques différentes.
J’aime travailler très tôt le matin et tard le soir, (4h -10h et 17 à 22h) ça me permet de faire le plus pénible en étant motivé, de prendre une bonne pause dans la journée et de retravailler plus tard sur ce que j’ai commencé.
Le ménage de mon atelier a toujours été pénible mais à force de répétition, j’ai fabriqué un établi adapté à 70% de mes fabrications de didgeridoo! (100% pour les réparations de guitare). Mon établi comprend au moins 80% de mes outils rangés et prêt à être utilisés. J’ai réalisé dernièrement à quel point mon établi était mon outil initial et qu’il évoluait au gré de mes projets.
Ma démarche artistique ne serait pourtant rien sans le sens que je recherche à travers la musique.Je vous invite à découvrir mon dernier projet musical
N’hésitez pas à m’écrire!
Je reçois vos commentaires polis et respectueux avec plaisir!