Qui sont les aborigènes d’Australie?

Aborigènes(nom et adj)
“autochtones dont les ancêtres sont à l’origine du peuplement”.
Le Didgeridoo est pratiqué depuis toujours par les aborigènes d’Australie (on estime à 60 000ans avant JC). Nous les appelons aborigènes alors qu’il s’agit d’une multitude de clans qui étaient formés avant la colonisation anglaise. Encore aujourd’hui on estime à 500 clans distincts formant les peuples “aborigènes”.
Le Didgeridoo était pratiqué par les aborigènes du clan de la région d’Yirrkala et la région de Maningrida.
Composé d’une branche d’eucalptus évidée par des termites puis coupée, le didgeridoo servait durant les cérémonies à accompagner les chants et les danses traditionnelles. Le chanteur transmettait alors une partie de leur mythologie connue sous le nom de “dreamtime”.
Aujourd’hui, les musiciens pratiquent le didgeridoo dans un but musical. Les technologies et les sons ont évolués et les nouvelles générations sont beaucoup plus ouverts et intéressés par ce genre de sonorités riches et complexes que nos parents ou nos grand parents.
Il est important de connaitre l’origine de cet instruments, par respect culturel et pour l’évolution de l’instrument ainsi que ses techniques musicales particulière.

Le didgeridoo contemporain est appararue très doucement en Europe avec David Blanasi (1967), un des premiers aborigène d’Australie à présenter le didgeridoo puis le groupe Jamiroquoi apparait avec un premier single “when you gonna learn” en 1992 qui influence d’autres musiciens en Europe. le groupe de Rap français Iam l’a aussi utilisé dans l’album l’école du micro d’argent”. Des Festivals en France sont nés comme le  festival Tribal Elek et le Rêves de l’aborigène (Airvault – depuis 2002)

 

Le didgeridoo a connu une vive évolution grâce la musique électronique (et ses influences), grace aux musiciens, aux fabricants, grâce aux festivals et à Internet. C’est en cela que des musiciens croient. ils n’ont pas forcément la culture aborigène, les rythmes et les sonorités, il n’en reste pas moins un instrument incroyablement riche, libre et inspirant en musique.

Je vois cette évolution comme un métissage de culture qui apparait sous de nouvelles formes, à encourager et qui met en valeur les peuples aborigènes d’australie.
Je crois profondément dans les notions de métissage et de nuances. C’est ce qui confère la spécificité propre des choses et j’aime la musique pour ses nuances et sa diversité.
Quand on commence à apprendre à jouer du didgeridoo, on a très envie de souffler dans plein de tuyaux qui y ressemble, on a l’impression d’en voir partout aussi.
Le plus important est de jouer de la musique.
On s’approprie les choses par imitation, en copiant purement et simplement une chose sans nécessairement la comprendre.
C’est l’inspiration et l’influence qui sont les moteurs de mélange et de culture. D’ou l’intérêt de se cultiver et d’apprendre, de partager nos expériences et transmettre nos apprentissages.
Je joue du Didgeridoo, je ne suis pas aborigène d’australie, je suis un musicien en évolution